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Vivadour lance une nouvelle filière de veau sur paille

Les veaux sont élevés sur paille, en liberté, pendant 130 à 135 jours. Ils seront commercialisés en boucherie sous la marque L’Authentique. © VIVADOUR

Juviveau Productions, filiale du groupe Vivadour, lance une nouvelle filière de production de veau sur paille haut de gamme, en partenariat avec Maison Jucla et le négociant de bestiaux Bidegain. Une niche intéressante pour les éleveurs qui sautent le pas.

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Les trois premières fermes accueillant des veaux sur paille ont démarré leur élevage dans les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et le Lot. Cette nouvelle filière a été lancée l’année dernière par Juviveau Productions, filiale de Vivadour créée il y a huit ans pour sécuriser à la fois le revenu des éleveurs et l’approvisionnement du grossiste en viandes pour boucherie Maison Jucla.

« La démarche consiste à évoluer vers davantage de bien-être pour les animaux, mais aussi de confort de travail pour les exploitants », souligne Olivier Fourcade, TC filière bovine chez Vivadour.

Des bâtiments de 200 places maximum

Issus de croisements lait × viande, les petits veaux sont fournis à un mois par la SARL Bidegain. Ils sont ensuite élevés sur paille en liberté, à raison de cinq par box de 9 m2, et nourris matin et soir au seau, avec un lait haut de gamme à 50 % de matière grasse, pendant 130 à 135 jours.

« Nous préconisons la construction ou l’aménagement de bâtiments de 200 places maximum, pour rester à taille humaine, poursuit Olivier Fourcade. Au centre, un espace est prévu pour stocker l’équivalent d’un camion de paille, qui est ensuite distribuée à la main quotidiennement. Le toit est, par ailleurs, couvert de panneaux photovoltaïques. »

Créer une quinzaine d’élevages

Les veaux sont abattus à l’abattoir de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) lorsqu’ils atteignent 150 à 160 kg de carcasse. Une marque dédiée, L’Authentique, a été créée pour leur commercialisation par Maison Jucla.

Vivadour a pour objectif de développer dix à quinze bâtiments de 200 places, à raison de deux ou trois par ans, pour répondre aux demandes des bouchers et des consommateurs. Quatre projets sont en construction et quatre autres en phase d’étude administrative.

Florence Jacquemoud

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